Psychologie cognitive

Psychologue en ligne

Pour une compréhension active et positive de la conscience humaine

1) Des fonctions de l’esprit à la conscience en passant par le comportement

Certains médias ont parfois pris l’habitude de réduire la psychologie cognitive aux fonctions du même nom : la mémoire, le raisonnement, l’attention, la lecture, l’écriture, le langage, la perception, l’intelligence, la résolution de problème, la prise de décisions, la catégorisation… En réalité, son champs d’investigation et d’application est immense et s’étend à tous les aspects de la vie.

En fait, elle s’intéresse au fonctionnement de la conscience de l’être humain et de ses états, de ses plus sombres (comme la dépression) au plus heureux (comme la créativité ou l’amour) ou au plus merveilleux (les rêves)

2) Une méthode scientifique

La psychologie a tout d’abord été une sous-discipline de la philosophie. Le terme « psychologie » est apparu au XV siècle, dans un traité d’un savant humaniste croate, Marko Marulic. Elle était au départ une science spéculative, rationnelle ou rationalisante, mais essentiellement fondée sur des interprétations, qui n’étaient pas scientifiques, mais essentiellement métaphysique. Au fil du temps, elle s’est d’avantage rapproché de la médecine et des méthodes empiriques, entre autre grâce au psychologue Pierre Janet à la fin du XIX eme siècle, pour proposer un modèle de l’esprit qui soit le plus cohérent, le plus vraisemblable possible.

La psychologie cognitive, elle, est essentiellement une psychologie expérimentale et c’est grâce à elle que la psychologie moderne garantit son autonomie, la validité de ses propositions et sa puissance en tant que discipline scientifique.

3) Une approche positive, ouverte, transdisciplinaire et intégrative

La psychologie cognitive est donc une démarche positive, parce qu’elle vise à comprendre de façon tangible des processus psychologiques afin d’agir sur eux de telle sorte qu’elle offre un bénéfice appréciable à ceux qui en ont besoin.

Sa grande force est de pouvoir s’appuyer sur les apports d’autres disciplines parentes ou non et d’entretenir avec elles des relations fructueuses. Elle s’appuie en effet tout autant sur les mathématiques, la philosophie, la pédagogie, la neurologie et la neuropsychologie, des éléments de médecine, de sociologie, de psychopathologie, de psychologie sociale, l’ergonomie, l’anthropologie, la mécanique quantique, l’informatique, l’économie, l’histoire de l’art ou même le droit. Elle peut même, contrairement à ce que l’on croit, intégrer des éléments issues de la psychanalyse et les traiter de façon tout à fait originale. Elle est donc une démarche intégrative. Ainsi, c’est forte de cette richesse qu’elle peut fournir des solutions pragmatiques et efficaces destinées résoudre les problèmes que rencontrent les gens et les organisations humaines.